voilà la question 3 de la fiche de lecture de
zoojspr que ça pourra vous aider...
...mais ne pompez pas tout svp (hein pierre???) en+ personellement
c'est de la m*rde! mais bon je le mets quand même
________________________________________________________
Question 3 :
Cette pièce de théâtre contemporaine est composée, comme la plupart des pièces de théâtre, d’un schéma narratif constitué d’une exposition, un nœud de l’intrigue et d’un dénouement. A travers ce schéma narratif, nous pourrions nous poser les questions suivantes : de quoi est constitué la scène d’exposition, le nœud de l’intrigue et le dénouement de la pièce ? Dans un premier temps, nous verrons que la scène d’exposition permet d’introduire l’élément perturbateur de la pièce, à savoir le meurtre commis Douglas Templemore sur un tropis, terme inventé par l’auteur défini par la suite. En second lieu, nous étudierons le nœud de l’intrigue composé des questions suivantes : les tropis sont-il des hommes ? Douglas Templemore est-il coupable pour homicide volontaire sur un tropis ? Nous apprendrons par ailleurs Et pour terminer, nous observerons le dénouement qui permettra de définir l’homme et le sort de Douglas.
Pour commencer, nous pouvons observer que la scène d’exposition s’arrête jusqu’à la fin du deuxième tableau. En effet, le premier tableau met en scène Douglas Templemore, un jeune journaliste, se dénonçant pour homicide volontaire sur un être étrange mi-humain, mi-singe qui a été déclaré à déclaré à l’état civil comme son fils comme le montre cette citation lignes 181 à 183 (éditions MAGNARD) : « Il a été baptisé, inspecteur, déclaré à l’état civil, enregistré à la mairie sous le nom de Garry Edward Templemore ». Mais la définition du tropis reste encore trop vague et c’est pour cela que l’auteur prolonge l’exposition jusqu’au tableau 2 afin de peut-être nous apporter plus de précisions sur l’affaire judiciaire portée sur ces tropis. On apprend à travers un procès bâclé conté par le ministre au juge Arthur Draper qu’il est question sur la définition de tropis comme le montrent les lignes 38 à 40 : « c’est un singe ! – c’est un homme ! – un petit enfant ! – crétin ! – imbécile ! – triple idiot ! – âne bâté ! » Suite à cette chamaille au sein de la Cour anglaise, les jurés ont refusé de délibéré, ce qui a provoqué un scandale au sein de l’Angleterre. On peut déduire que ce deuxième tableau ne nous a pas permis non plus de plus nous éclairer sur la définition du tropis et que l’exposition n‘a permis qu’à introduire le nœud de la crise que nous allons étudier.
En second lieu, nous allons étudier le nœud de la crise qui se pose sur cette question suivante : les tropis sont-il des hommes ? Si oui, Douglas est-il coupable d’infanticide ? La première question, évidemment la plus importante, constituera le nœud tout au long de la pièce, sous forme de procès présidé par le juge Draper. Au cours de ce procès, plusieurs thèses permettent de définir le tropis, mais très peu permettent de le classer dans l’espèce animale, encore moins dans l’espèce humaine. Parmi ces thèses, on peut trouver celle du professeur Knaatsch qui qualifie le tropis d’être humain avec, cependant, beaucoup de maladresse. On le constate lignes 281 à 311 avec les répétitions intempestifs des contractions « c’t », « z’ » ou encore « v’z ». Cependant, le professeur Knaatcsh, malgré un langage du champ lexical de la podologie peu compréhensible, affirme que « les enfants qui apprennent à marcher marchent encore sur le bord de la plante du pied, comme l’orang-outang » et que ce n’est pas pour cela que l’homme est considéré comme un singe. La thèse du professeur Knaatsch est démentie par celle du professeur Eatons sur l’astragale des tropis. D’après lui, « les tropis se trouveraient tout au bout d’une lignée de singes évolués, et non tout au début d’une lignée humaine encore très primitive ». Cette dernière thèse, étant pertinente, va être cependant dévalorisée par le fait que le professeur Eatons tient des propos racistes. En effet, il affirme « que le seul homme véritable, c’est l’homme blanc » et « l’homme de couleur n’est pas réellement un homme ». A travers ce débat, non seulement nous ignorons toujours l’identité des tropis, mais de plus nous oublions la cause de ce procès : le jugement de Sir Templemore accusé, nous le rappelons, d’homicide volontaire sur son fils "mi-homme, mi-tropis". Un détail permettra de classer les tropis et d’innocenter Douglas : c’est ce qui constitue le dénouement que nous allons étudier.
Pour terminer, le père Dillighan, appelé Pop, est frappé d’illumination. On le voit lignes 71 à 74 : « L’animal fait "un" avec la nature, l’homme fait "deux" avec elle ! Il s’en est arraché, il s’est… dénaturé ! ». En d’autres termes, l’homme, d’après lui, s’est retiré de la nature et a fondé une certaine mode de vie constituée de codes, de religions, de gestes, de langages et d’autres détails qui sont typiques de l’être humain actuel. En notant que le père Dillighan, dit Pop, à définit l’homme et que ce jour sera gravée dans l’histoire de l’Angleterre, il reste cependant à désigner le sort de Douglas. Celui-ci sera finalement acquitté pour la simple raison que, comme le montrent les lignes 298, 299 et 300, « le condamner pour un acte commis à un époque où ni lui ni vous ni moi, ni les jurés, ni les personnes n’auraient pu dire ce qu’étaient, ce que sont encore les tropis » au moment où Jameson, l’avocat de Douglas, parle. C’est ainsi que le dénouement est constitué comme le montrent les lignes 324 et 326 : « OUI, les tropis sont des hommes ! » et « NON, le coupable est innocent ! ».
Pour conclure, l’exposition permet d’introduire le nœud de l’intrigue qui est la définition de l’homme. Ce nœud de l’intrigue prend une place considérable dans cette œuvre de Vercors. Le dénouement a permis de définir l’homme, définition non inscrite dans la déclaration des droits universelles de l’Homme. Certes le tropis est un être inventé par l’auteur. C’est pour cela que le but de cette pièce est de dénoncer les inégalités entres races, à travers la création d’une espèce humaine à malformations. L’auteur a décidé que le tropis sera un humain, comme nous en avons décidé pour le noir d’Afrique ou le jaune d’Asie.
_____________________________________________________
allez @ + bandes de bouffons !